Enquet’Action (EA) : Qui est Joubert Joseph ?

Joubert Joseph (J2) : Je suis Joubert Joseph, journaliste, poète et musicien. Je suis né le 29 avril 1997 à Port-Margot (Nord). Je suis le benjamin d’une famille de cinq enfants dont trois filles et deux garçons. J’ai déjà publié trois ouvrages : « 15 poèmes pour un million d’étreintes », en 2016, «Léa ou la beauté en mille morceaux » en 2018  et « Sezon powèm » en 2020. Je suis dans un atelier de poésie qui porte le nom de « Plume » et aussi étudiant en Science Juridique à la Faculté de Droit et des Sciences Economiques des Gonaïves (EDSEG). Je collabore aussi à Loop Haïti, Balistrad …

EA: Depuis quand vous commencez à écrire ?  

J2 : Je commence à écrire à l’âge de quinze ans. Dès lors, j’étais en neuvième année fondamentale. Je commençais avec la poésie classique et vers rimé et après je change en vers libre. 

EA : Qu’est-ce qui vous a amené vers l’écriture ?

J2 : À force de lire, l’envie d’écrire s’est germée en moi. J’écrivais tout le temps, bien que mes premiers poèmes aient  été mauvais. La lecture de « Tessons de rêves » d’Iléus Papillon m’a fasciné et c’est à ce moment qu’il y a eu le déclic. Donc, je suis devenu amoureux de la poésie 

EA : Que représente pour vous la poésie ?

J2 : Je ne pense pas pouvoir définir la poésie. Mais je pourrais dire que c’est ce qui montre la face cachée des mots. Tout geste qui, dans son moindre détail, tente de capter l’insaisissable.

EA : Quels sont les contenus de vos ouvrages ?

J2 : Mon dernier ouvrage qui est intitulé « Sezon Powèm » est un livre de poésie érotique. « Léa ou la beauté en mille morceaux » est un long poème romantique avec un refrain tandis que « 15 poèmes pour un million d’étreintes » est un livre qui a plusieurs poèmes chacun à un titre spécifique.

EA : Quels sont vos modèles ?

J2 : J’ai des auteurs que j’aime beaucoup. Ce sont des auteurs comme René Philoctète, Georges Castera, Jacques Roumain, Jacques Stephen Alexis et Lionel Trouillot. En effet, ils sont nombreux.

EA : Quels sont les sources d’inspirations de Joubert JOSEPH ?

J2: Tout ce qui m'entoure et tout ce que je vis chaque jour constituent mes sources d’inspiration. 

EA : Si vous avez un dernier mot ce serait quoi ?

J2 : L’une des choses que je peux dire touche le domaine de la critique. On peut remarquer que la littérature haïtienne contemporaine souffre  d’un déficit de critiques littéraires. De nos jours, nous assistons à la publication de beaucoup d’œuvres qui ont été adulées sans avoir au préalable fait l’objet de critiques, que ce soit sur leur aspect théorique, esthétique ou littéraire.