Après la dictature duvaliériste, on labellisait volontiers de « parole libérée », l’ensemble des voix sortant de nos postes de radio. C’était merveilleux. Un peu naïf, mais merveilleux. À l’ère Me too, les victimes que l’on écoute davantage qu’hier, célèbrent une parole qu’elles ont reconquise. Car la parole peut être confisquée par la dictature, le patriarcat et le fondamentalisme religieux.