Une flambée de violence armée dans la région métropolitaine de Port-au-Prince au cours des dernières semaines a mis en danger des milliers de familles à Carrefour-Feuilles et Savanes Pistaches. Ce qui a causé le déplacement de plus de 19 mille personnes, principalement des femmes et des enfants, vers des communautés d’accueil ou des sites de déplacement spontané, a lancé l’UNICEF.
CP: UNICEF
Près de 200 mille personnes, dont 50 % sont des enfants et des adolescents, ont été déplacées dans tout le pays. 130 mille concernent seulement Port-au-Prince. La situation reste très volatile, avec des menaces constantes d’attaques armées qui pèsent sur toute la ville. « La violence a augmenté de façon spectaculaire en quelques jours. Dans certains secteurs de Port-au-Prince, les familles sont confrontées à des groupes armés déterminés à étendre leur influence, et beaucoup n’ont pas d’autre choix que de fuir leurs maisons pour se mettre à l’abri de cette terrible violence », a déclaré Bruno Maes, le représentant de l’UNICEF en Haïti.
La situation continue d’évoluer rapidement, avec de nouveaux déplacements quotidiens dus à de nouvelles attaques et à un environnement d’insécurité permanente. « La situation est notoirement imprévisible. Les sites de déplacement peuvent disparaître en un instant dans un contexte d’escalade de la violence. C’est pourquoi nous devons toujours être prêts à rétablir rapidement les systèmes de soutien aux services essentiels. Le soutien flexible de nos partenaires financiers est essentiel pour nous permettre d’adapter rapidement notre réponse », explique M. Maes.
La résurgence de la violence dans les zones métropolitaines de Port-au-Prince aggrave une situation extrêmement grave pour les enfants du pays. Près de 3 millions d’enfants et d’adolescents — le nombre le plus élevé jamais enregistré — ont besoin d’une aide humanitaire cette année, en raison des niveaux alarmants de violence et d’insécurité, d’une faim et d’une malnutrition sans précédent et d’une résurgence du choléra.
Ce projet de contenus a eu le support de l’IFDD/OIF.
Comments