Des étudiants.es de la Faculté de Médecine et de Pharmacie (FMP) de l’Université d’État d’Haïti (UEH) ont organisé, du 9 au 11 juin dernier, une série de dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein, à l’intention des femmes de la région de Port-au-Prince. Ils/elles en ont profité pour les sensibiliser sur les comportements à adopter pour réduire les risques de contracter ces cancers, pour le moins mortels.
« An nou priyorize prevansyon pou nou garanti yon pi bon sante pou tout fanm ayisyèn », c’est autour de ce thème que les trois jours de dépistage ont été déroulés. Ce fut une occasion pour les initiateurs d’enregistrer les personnes qui sont à risque de développer des cancers du col de l’utérus et du sein.
Mais bien avant d’effectuer le test, une consultation médicale et une séance de formation sur la thématique ont été offertes à celles qui sont venues se faire dépister. À en croire Pouchenie Blanc, coordonnatrice de l’activité, la formation visait, d’une part, à démystifier et à enlever toutes les mauvaises perceptions autour du pap test. Et d’autre part, à éduquer les concernées sur le régime à adopter pour prévenir le cancer.
« Il y a de nombreuses femmes décédées en raison du cancer de col de l’utérus et du sein. D’ailleurs, ce sont ces cancers qui sont les premières causes de décès des femmes en Haïti — liés aux cancers », a déclaré Pouchenie Blanc.
La responsable a souligné que toute femme, âgée de 20 ans et plus, ayant eu au moins un rapport sexuel dans leur vie, doit se faire dépister du cancer du col de l’utérus tous les deux ou trois ans. Pour les cas positifs, Mme Blanc a informé qu’ils sont confiés à la Société haïtienne d’Oncologie (SHONC) pour les suivis nécessaires.
Fabiola Fanfan
Ce projet de contenus a eu le support de l’IFDD/OIF.
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